Silence de noirs infinis

Une fille aux cheveux bouclés

Le besoin de trouver du bruit

Pourtant je perçois ton musée

 

L’amour devient ivre à Paris

Ton corps fantastique bouquet

La lumière s’est endormie

Le ciel explosion empourprée

 

Mon univers n’est pas d’ici

Lointain sordide disputé

L’azur un chaos tout petit

Mon âme paresse courbée

 

Parfois vient la mélancolie

Frissonnante austère effrayée

Par tes miraculeux pays

L’atmosphère douce accablée

 

Les tréfonds de ton bel esprit

Les abîmes restent éveillés

Surpasser cette immonde vie

Une splendide voix fêlée

 

Vagabondages paradis

Je trébuche paralysée

Caresses désirs inouïs

A ceux que j’ai peut-être aimé

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